Blessé au front, Stroszek, un jeune soldat allemand, est affecté sur une île à la garde d’un fort. Eloigné des combats, réduit à l’inaction, le conscrit s’astreint à effectuer des tâches inutiles mais nécessaires à son équilibre mental. Bientôt son comportement inquiète les îliens... Premier long-métrage et premier coup de maître pour Werner Herzog, le film fut récompensé de l'Ours d'argent à Berlin en 1968.

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Critique (1)

avoir-alire.com - Adrien Lozachmeur: Signes de Vie
Difficile de ne pas voir dans ce film une interrogation d’une génération allemande sans repères. C’est une génération désaxée qui jugeait durement sa devancière. Le fou n’est qu’un homme que la réalité étouffe et qui voudrait se réinventer un monde. Il y a du Nietzsche chez Herzog mais en disant cela on n’apprendra pas grand chose aux fans du cinéaste. Solitude, folie, sentiment d’exil, impuissance. Herzog posait dans Signes de vie les bases de son cinéma, comme un avant goût des chefs d’œuvre à venir."