Une bonne note d'intention n'empêche pas un raté colossal. Quiconque regarde (au sens littéral) le film y comprendra de suite là où les réalisateurs veulent nous mener. 15 minutes suffiront pour comprendre là où l'on veut vous mener et là où se trouve la clé de compréhension du film. Surligné par la mise en scène, le découpage et les dialogues. Néanmoins, la mise en scène est soignée. Esthétique des corps, jeux de miroir, cependant la scénographie des corps en dit trop et dévoile tout avant même que l'on ne soit pleinement rentré dans le film.. Goodnight Mommy n'en demeure pas moins captivant jusqu'à sa dernière demie heure, poussive, qui révèle les problèmes de cinéastes n'arrivant pas à digérer les genres qu'ils investissent.

Creppy en diable ! A must see si vous voulez vous organiser une soirée trouille

Ce film me fait beaucoup penser à Funny Games de M. Haneke au niveau viscéral. L'ambiance minimaliste et froide prépare une fin glaçante et magistrale.

Décor et plan magnifique, acteurs talentueux, le mélange parfait pour un bon film... Ah oups j'allais oubliée le scénario. Celui-ci, bien que peu original ( si vous avez vu le film coréen 2 Sœurs), est très intéressant et bien ficelé toutefois l'insistance d'un fait perturbant dès le début du film laisse tout de suite entrevoir le pot-aux-roses sur lequel repose tout l’intérêt du film à quiconque y réfléchit un minimum. Reste alors à admirer l'esthétique du film pendant 1h et attendre une révélation déjà bien éventée qui fini sur une scène digne de Carrie. Je le déconseille ainsi à ceux qui on tendance à réfléchir à l'intrigue plutôt qu'à se faire porter.

Un premier film parfaitement maîtrisé, à l'approche documentaire et à l'esthétique aussi glacial qu’une lame de couteau. Foncez !